Les restes d'un clan (L'histoire d'Akabane)

11-02-2010 à 23:17:38
Chapitre 1 : Un enfant esseulé

Seul, j'ai toujours été seul.

Le sentiment le plus humain que j'ai jamais suscité chez quelqu'un c'est le mépris. Personne ne m'a jamais tendu la main, je suis un paria, la société me rejette.
Je vois les autres jeunes dans leur famille mais qu'est-ce qu'une famille ? Je n'en ai pas. Je n'en ai jamais eu. C'est d'ailleurs le seul point sur lequel je m'estime chanceux. N'en ayant jamais eu elle ne peut pas me manquer.
Mon nom est Akabane Kurudo c'est tout ce don je me souvient. Je vis seul en paria depuis au moins 10 ans. Je ne connais même pas mon âge ou ma date de naissance, mais je tourne autour de la quinzaine. J'ai passé beaucoup de temps dans les quartiers pauvres de Golgarde, survivant en mendiant et en volant. Je ne pouvais côtoyer personne: les adultes m'évitaient, ils interdisaient à leurs enfants de me parler.
Il m'arrivais aussi de partir quelques jours dans la forêt d'émeraude quand je me faisais prendre en train de voler. Tous ces gens me méprisaient mais ne s'abaissaient même pas à me tuer. Je les détestaient . Qu'avais-je donc fait pour être ainsi traité.
Je n'ai aucun souvenir d'une personne m'ayant un jour aimé, ayant chercher à me connaître. J'aurai donner cher afin de provoquer un vrai sentiment chez quelqu'un, ne serait-ce que la haine. Pas la colère ou le mépris mais une véritable haine. Une envie de me tuer.
La vie n'est pour moi qu'un calvaire, néanmoins je m'y accroche. Je ne sais pas trop pourquoi. Peut être par envie de voir un jour quelqu'un m'accepter. Après tout seul ma solitude me séparait réellement de n'importe quel autre enfant.


--Message édité par le 13-01-10 à 15:09:55--
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13-01-2010 à 15:10:23
Chapitre 2 : Un Voyage en forêt


"Il est là !! Mais attrapez le bon sang !!!
-Rah il est rapide.
-C'est bon je l'ai.
-Bien joué. Bon maintenant rend ce que tu as volé et plus que ça."

Je venais de me faire attraper par la milice de Golgarde. J'avais volé un boulanger afin de me nourrir. Mais la garde était pas loin et il les a appelés. Je n'vais pas réussi à leur échapper, ils étaient trop nombreux.
"Quoi tu l'as déjà mangé ?
-........
-Et t'as pas assez pour payer, j'imagine
-........
-Gibier de potence va. Tu ne vaut même pas la peine d'être tué. Tu n'est rien. Et tu mérites de crever comme un chien. Me r'garde pas comme ça. Ta vie n'a aucun sens gamin alor à quoi bon continuer de vivre non ?
-Alors tue moi. Vas-y.
-Non je refuse de me salir les mains pour toi. On va te jeter hors de Golgarde. Et bientôt la faim t'aura à ma place.
-Je vois..... comme tous les autres. Dans ce cas je m'en vais."
Je fut conduit à la porte ouest de Golgarde et de là fut jeté au sol devant.
"Et t'avises pas de revenir petit pouilleux."
*Aucun risque*
J'avais envie d'abandonner et de me laissé prendre par la mort. Après rien n'y personne ne me regretterai, même pas un ami ......
Je commençai à marcher tout droit sans but. Droit vers l'ouest. Vers la forêt d'émeraude. Je rentrais à l'intérieur. Tous était calme, cette forêt était magnifique. C'était l'endroit où je me sentais le moins mal.
J'avançais, lentement, très lentement. Puis..... "Miaou
-Hein ?
-Miaou."
Un petit chat noir sorti d'un buisson à côté de moi. Il était maigre mais avait le poil noir brillant et dans ces yeux d'un vert émeraude brillait la fierté de sa race.
"Tu as faim ?"
Je fouillai dans mes poches et trouvais un petit quignon de pain qui avait échappé au garde.
"Tiens c'est pour toi."
Le chat le prit et commença à manger. Je le regardai. Lui au moins ne me fuyait pas.....
Quand il eut fini il relava la tête vers moi. Puis il sauta lestement sur mon épaule.
"Tu veux rester avec moi ? Et bien si tu veux, fis-je souriant pour une des première fois de ma vie, je vais t'appeler ...... Koro.
-Miaou
-ça te plais Koro ? T'en mieux."
Et je repris mon chemin vers l'ouest Koro sur mon épaule.

16-01-2010 à 23:20:36
Chapitre 3 : L'héritage maternel.

J'avançais dans la forêt Koro sur mon épaule. J'avais retrouvé la joie de vivre grâce à lui. Cette forêt était vraiment magnifique. Les arbres d'un vert profonds.

Partout les bourgeons s’ouvraient ; tous les arbres allumaient peu à peu des feuilles neuves. C’était comme la lueur de plusieurs lunes. Une lueur blanche pour les feuilles d’aulnes, les pétales d’érables, les feuilles de fayards, la mousse des peupliers ; une lueur mordorée pour les bouleaux dont le petit feuillage reflétait les troncs et se reflétait dans l’écorce ; une lueur de cuivre pour les saules ; une lueur rose pour les alisiers et un immense éclairage vert qui dominait tout, la lueur des feuillages sombres, les pins, les sapins et les cèdres.
Les odeurs coulaient toutes fraîches. Ça sentait le sucre, la prairie, la résine, la montagne, l’eau, la sève, le sirop de bouleau, la confiture de myrtille, la gelée de framboise où l’on a laissé des feuilles, l’infusion de tilleul, la menuiserie neuve, la poix de cordonnier, le drap neuf.
De tous les côtés on voyait les profondeurs magiques de la maison du monde.

Mes pads me menaient peu à peu vers Loubardia. Dite : "La citée des voleurs". Je n'y était jamais aller. Jamais je ne mettait aventuré aussi loin dans la forêt. Soudain une flèche se ficha dans un arbre à côté de moi.
"Rah j'lai raté à cause de toi!!!
-Arrête c'est un gamin pas besoin de le tuer.
-Comme tu veux. Bon allez on sort tous le monde."
Cinq hommes sortirent des fourrées autour de moi. Ils étaient armés et semblaient dangereux. Sans doute des brigands.
"Alors petit, u t'es perdu c'est dangereux de voyager seul. Si tu me donne tout ce que t'as je t'emmène à Loubardia.
-......
-Répond au moins.
-.......
*Je ne savait absolument pas quoi répondre. Je n'avait rien sur moi.*
-Et puis merde va."

L'un des brigand sortit son épée et voulu me tuer. Mais à ce moment là Koro sauta de mon épaule et griffa le brigand au visage. Celui recula en jurant. Mais alors un autre dégaina sa dague et tua Koro, sous mes yeux. Le sang gicla, gicla sur moi.
"Sale bête va.
-À lui maintenant.
-pourquoi ?......POURQUOI ??? ..... POURQUOI !!!!!!!!!!!!!!!"
Je fus envahi par une rage destructrice énorme. Mon sang bouillait en moi. Je me jetai sur le brigand qui avait tué Koro et il me blessé.
"Tu veux crever aussi c'est ça!!!!!"

Mon sang coulait, je le sentis chaud le long de mon bras. Mon épaule tailladée me faisait souffrir. Mais c'est alors que le sang atteignant ma main changea de texture. Il devint froid et solide, et aussi tranchant, très tranchant. Je regardai ma main, s'y était formé un long scalpel d'un rouge métallisé carmin. Je le jetai sur le bandit. Qui fut traversé de part en part par la lame, en plein cœur.
Une autre lame se forma alors dans ma main à présent vide.
"Vous allez payer."
Eux étaient terrifiés par ce pouvoir, il me prirent pour une incarnation du démon. Certains tentèrent de fuir mais je les tuai tous jusqu'au dernier. Ce fut mon premier bain de sang.

La douleur se réveilla alors, elle me lacérait l'épaule, si bien que je finis par m'évanouir, seul, à côté du cadavre de mon petit chat noir.

20-01-2010 à 23:40:24
Chapitre 4 : Une nouvelle vie

Je me réveillai adossé contre arbre, j'était couvert d'un lourd manteau de cuir rouge et en dessous ma blessure à l'épaule avait été bandée. Il faisait nuit, les étoiles était magnifiques, à force de dormir à la belle étoile j'avais fini par prendre goût à les observées.

En face de moi, les lieux de l'affrontement, il n'y avait plus de cadavre seulement une terre rougeâtre, gorgée de sang. Je tentai de me relevé.
"Aie" Je retombait au sol.
"N'y va pas trop fort petit, tu t'es fait salement amoché alors repose toi. Et je suis vraiment désolé pour ton ami.
-Qui êtes vous ?
-Moi je suis Yamato, Yamato Kudô. Transporteur. Et là tu nous fait quoi ?"

Ma blessure c'était rouverte, et je mettais à nous évanoui. Je le réveillais dans un lit confortable, Une première pour moi. Je regardai autours de moi, il devait s'agir d'une chambre d'auberge avec un petit meuble à la gauche de mon lit. Où était posé un bougeoir. Au pieds du lit un petite chaise de bois, couvert de bandes de lin blanc. Et enfin à ma droite, un fenêtre ouvert vers l'extérieur. Et dehors, une grande ville, mais pas entourée de remparts comme Golgarde, ni avec d'orgueilleuse maison se voulant toute plus belles les unes que les autres. Ici les maisons était plus basses, plus chaleureuse. Et en même temps régnait une atmosphère de bas fonds, des hommes armés un peu partout, tous couvert de cicatrice.

"Ah tu es réveillé ? C'est bien. Tu sais petit tu à du talent.
-C'est donc vous mon sauveur ?
-Oui je me représente : Yamato Kudô, transporteur."
C'était un homme brun avec les cheveux en bataille, il semblait très détendu mais on pouvait sentir qu'il pouvait bondir à tout moment. Il tenait à la main une cigarette (ou équivalent d'époque ^^) et souriait mystérieusement. [Smile]. Il portait un costume noir et des lunettes de Soleïl était suspendue à son col entrouvert. Au porte manteau se trouvai le manteau de cuir rouge qui m'avait servit de couverture. Il était d'un rouge flamboyant avec des épaulettes noir. une pièce magnifique.
"Du talent pour quoi ?
-le boulot de mercenaire.
-Ah bon ?
-Oui ceux que tu as tué, c'étaient mes cibles mais tu les as eu avant moi.
-C'était un hasard.
-Qu'à cela ne tienne. Tiens voilà ta prime. Après tout elle te revient.
Il m'envoya une petit bource pleine de pièce d'argent.
-Dit petit t'es prometteur, ça te dirai de bosser avec moi ?"
N'ayant rien de mieux à faire j'acceptai.
"Et bien, je propose de faire connaissance autour d'un bon repas non ? Tu dois avoir faim."
Je m'aperçu que j'avais l'estomac dans les talons. Nous descendîmes don nous restaurer un peu.


--Message édité par Hunter jackal le 20-01-10 à 23:41:56--

03-02-2010 à 22:46:38
Chapitre 5 : Un repas riche en conversation


Nous descendîmes donc au réez de chaussé de l'auberge, et nous assîmes à une table dans un coin.
"Poor, tu peux nous envoyer les plat du jour avec deux café ? Euh tu bois tu café petit ?
-jamais goûté.
-Très bien, deux café, et un pas très fort, pour le jeune homme."
Poor nous apporta deux café, avec un civet de lapin. Je m'attaquai goulument au civet, il était délicieux, Yamato, le mangea lentement, me regardant manger et me posant des questions de temps à autres. J'y répondais entre deux bouchée.
"C'est quoi ton nom petit ?
-Akabane, Akabane Kurudo.
-Kurudo, interressant. Descendant du fameux clan Kurudo ?
-Je sais pas, je connais pas ma famille. C'est la seule chose que je sais de mon passé.
-......Et comment à tu pu battre ses bandits seul ?
-Je sais pas trop en fait, quand l'un deux a..... a.....
-Oui je sais.
-Et bien ça m'a beaucoup énervé, je suis entré dans une colère noire et me suis jeté sur lui.
-C'est tout ?
-Non ensuite il m'a blessé, et mon sang c'est mis à couler. Et quand il a atteint ma main, il s'est solidifié en long scalpel tranchant, et à chaque fois que je le jetais sur l'un de, un autre se reformait.
-Je vois tu es donc bien un Kurudo, du clan kurudo.
-Pourquoi cela ?
-Le clan Kurudo est un clan connu pour savoir transformer son sang afin d'en faire de puissantes armes, ils sont redoutés car il devient alors impossible de les désarmer. De plus chaque Kurudo associe son sang à un pouvoir différent. Ainsi toi, tu l'associe à la création d'objets tranchants. Par contre un scalpel, c'est assez étrange comme forme de prédilection."
Je l'écoutais en mangeant sans mots dire. Il semblais en savoir plus sur moi que moi même, mais qui était-il à la fin ?
"enfin, [Smile] le scalpel ça te donne un style, c'est bien dans notre milieu, en plus du talent, il faut avoir un style qui nous soit propre afin de choper une forte réputation.
-Comment vous savez tout ça sur moi ?
-Par déduction et connaissance des différentes grandes familles. C'est tout.
-Et votre métier, vous devez souvent tuer les gens pas vrai ?
-En effet mais pas qu'eux. Certes les tueries font parties du métier, mais je suis récupérateur aussi, et voir le sourire des gens à qui on rapporte un objet précieux est très réconfortant quand on mène ce genre de vie.
-Et quel est votre style à vous ?
[Smile]
-Je te le montrerai bien assez tôt. bon tu as assez manger ?
-Oui.
-Alors il va être temps de tester, car je te propose de bosser avec moi, mais je prend pas les incapables Ok ?
-D'accord."
C'était la première personne à m'accorder de l'attention, je ne le décevrai pas.

11-02-2010 à 23:17:38
Chapitre 6: Un combat inégal.
Il m'entrainai sous l'auberge de Poor, dans les sous-sol. Aménagés en dojo de fortune. Il y avait des mur avec des tapis afin d'éviter les choques trop violents. Le sol lui était en bambou, à la fois solide et pas trop flexible.

Nous nous mîmes l'un en face de l'autre. Nous saluèrent. Il prit alors la parole.
«Bien Akabane, tous d'abords essaye de sortir une arme faite de ton sang.»
Je me concentrai sur ma main droite, y rassemblant mon énergie, pensant fort à un scalpel.
«Courage petit, je peux pas t'aider, mais il faut que tu y arrive.»
Soudain je pris peur, un fente s'était ouverte sur ma paume, et une lame en sortit, un scalpel. Une fois totalement sortit, la plaie se referma. Le scalpel était en revanche fragile et peu tranchant.

«Bah c'est un début, tu t'entrainera. Bon passons à autre chose, les scalpels c'est bien beau, mais il faut savoir les utiliser et se battre aussi. Commençons pas un entrainement au combat au corps à corps. C'est partit.»

Il étais rapide, il fonça sur moi et m'envoya un coups de genou dans les ventre avant que je ne puisse réagir. Une gerbe de sang gicla de ma bouche, j'allai m'écraser quelques mètre plus loin.
«Allez relève toi !»

Je me relevai avec peine, il se jeta à nouveau sur moi, je fis cette fois un saut sur le côté, l'évitant, puis me jetai sur son dos, il m'envoya alors un coups de pieds retourné, mais anticipant le coups je fis un saut en arrière tout en me protégeant de mes bras. Je retombai sur mes pieds et d'un coups de pieds tournant au sol, fauchai le pieds sur lequel il se maintenait en équilibre.
Il n'avait plus d'appuis. Je me lançai sur lui pour lui mettre un coups d'épaule, mais il m'attrapa et avant que je ne comprenne ce qui arrivait, m'envoya valser.

«Pas mal petit. Aller on continue.»

Et nous continuâmes jusqu'à l'heure du déjeuner.

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